Note générale :
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1. Saint-Etienne Bernard Lavilliers 03:06 2. Petit Bernard Lavilliers 04:29 3. Les mains d'or Bernard Lavilliers 04:13 4. Idées noires Catherine Ringer 03:26 5. Noir et blanc Bernard Lavilliers 04:33 6. La grande marée Bernard Lavilliers 04:41 7. Les barbares Bernard Lavilliers 04:33 8. Fensch vallée Bernard Lavilliers 03:08 9. Traffic Bernard Lavilliers 03:4510. Betty Bernard Lavilliers 04:4311. On The Road Again Bernard Lavilliers 03:0112. Manila Hotel Bernard Lavilliers 03:0113. Attention fragile Bernard Lavilliers 03:5114. Melody Tempo Harmony Bernard Lavilliers 03:33
Le concept de l'album acoustique n'est pas vraiment nouveau et même plutôt en vogue quand paraît celui de Bernard Lavilliers, mais le chanteur musculeux n'avait encore jamais offert ce doux écrin à ses classiques. Après l'un des albums les plus dépouillés de sa carrière, Baron Samedi (2013), c'était donc le moment de passer en revue quatre décennies de chansons et d'en sélectionner quatorze pour les retourner dans leur plus simple expression.Si pour dix d'entre elles, le Stéphanois s'est prêté seul à l'exercice, quatre autres font l'objet de duos. Catherine Ringer succède sobrement à Nicoletta sur " Idées noires " ; le rappeur Oxmo Puccino fait gronder sa voix sur " Les Barbares " ; Jean-Louis Aubert murmure " On the Road Again " et un autre slammeur, Faada Freddy, prête son flow teinté de soul à " Melody Tempo Harmony ", jadis couvert par le timbre ensoleillé de Jimmy Cliff.Pris sous cet angle débranché, les chansons des débuts comme " Le Stéphanois ", " Fensch vallée " et autres refrains engagés " Petit ", " Les Mains d'or " ou " Manila Hotel " s'allègent sans rien perdre de leur propos. Le chanteur à la voix chaude et profonde délivre avec toujours autant de passion ces airs plus ou moins connus qui l'accompagnent encore en concert. Sur un discret vent de clochettes, un souffle de cordes et de délicats arpèges, " Noir et blanc" distille la même émotion avant de disparaître dans un écho lointain. Servi par un magnifique arrangement, " Betty " gagne en profondeur et en noirceur tandis que " Traffic ", circulant sous une basse grondante, s'avère rétif à l'épure. Il reste un bel album mettant en lumière ces compositions appelées à durer.Loïc Picaud - Copyright 2014 Music Story
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