Note générale :
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1. Chandelier2. Big girls cry3. Burn the pages4. Eye of the needle5. Hostage6. Straight for the knife7. Fair game8. Elastic heart9. Free the animal10. Fire meet gasoline11. Cellophane12. Dressed in black
L'indéniable avantage que possède Sia sur nombre de ses consoeurs est qu'elle écrit leurs chansons. Qu'elles s'appellent Rihanna, Rita Ora, Beyoncé, Birdy, Oh Land, Katy Perry, Jessie J, Kylie Minogue ou Lea Michele, elles ont toutes eu recours, à divers degrés, au talent de Sia Furler. Quatre ans après We Are Born, 1000 Forms of Fear est en partie le résultat de ces nombreuses collaborations.Sia Furler réussit ce que nombre d'artistes souhaitent approcher : capturer en douze chansons le parfum et l'état d'esprit d'une époque. 1000 Forms of Fear et son parfait équilibre entre une démarche personnelle et le besoin de plaire au plus grand nombre, apparaît comme l'album idéal du moment et le miroir le mieux poli de la production musicale de cette période.Un peu moins original que We Are Born, ce deuxième album se rattrape avec la présence du tube " Chandelier " que Sia a eu l'intelligence de se réserver, quitte à faire pâlir d'envie quelques-unes de ses clientes. 1000 Forms of Fear possède aussi un côté sombre revendiqué, sans être pesant, contrastant d'autant plus avec le maniérisme de Lana Del Rey sur Ultraviolence. De plus, la voix particulière de l'Australienne aide à créer des ambiances, à épaissir le corps de certaines chansons. Sia sait rendre intrigante la mélodie de " Cellophane ", faire de " Straight for the Knife " un modèle de ballade contemporaine ou jouer sur les nuances de " Big Girls Cry " avec un égal bonheur.Seule chanson vraiment légère de l'album produit par Greg Kurstin et Diplo, " Hostage " (en collaboration avec Nick Valensi, le guitariste de The Strokes) permet de détendre une atmosphère aussi peu volatile que l'air du temps. Que l''année 2014 soit ou non un grand millésime musical, 1000 Forms of Fear en constituera la bande-son de l'été.
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