Perlinpinpin
Chez Perlinpinpin, l’homme comme l’œuvre sont bouillonnants, mots et supports dégainés tous azimuts.
Cet obsessionnel «
travaille sur le temps qui passe
».
Exemple : chaque jour, depuis 1976,
« Perlin » note ce qui lui est arrivé dans la journée (un coup de fil,
une rencontre, etc.) et, de temps en temps, recopie neuf mois de sa vie
sur une grande feuille de papier qu’il agrémente de clins d’œil en
photos ou papiers roulés. « L’œuvre, c’est moi, ce sont les notes. C’est un besoin vital. » Ne lui dites pas que le résultat est magnifique, il pourrait (gentiment) se fâcher : « Ce n’est pas fait pour être beau, c’est parce que je dois le faire. »