Lewis versus Alice
Au Festival d’Avignon, Macha Makeïeff revisitait avec fantaisie l’univers poétique et excentrique de Lewis Carroll dans un spectacle musical interprété par avec une troupe joyeusement fantasque de comédiens-musiciens-danseurs.
Avec Lewis Versus Alice,
Macha Makeïeff plonge avec une troupe joyeusement fantasque de
comédiens-musiciens-danseurs dans l’univers féerique de l'écrivain
britannique, poète énigmatique célébré par les surréalistes, créateur d’Alice au pays des merveilles.
Né en 1832, fils d’un pasteur, ce pédagogue dépressif a le charme d’un
vieux garçon maniaque et marginal. Indocile aux conventions
victoriennes, collectionneur bizarre, il voue sa vie aux mathématiques
et à l’écriture de fictions fantastiques, dont les deux volumes
universellement connus qu'il consacre à sa délicieuse Alice.
Sa
rêverie nous plonge dans les contradictions d’un monde trouble, où tout
fluctue et s’inverse, dans l'humour, le trouble et la fragilité.
Non-sens
Avec le poète du non-sens, du décalage et de l’incertain, Macha Makeïeff s’aventure dans le plaisir des jeux de mots, du rêve, du surnaturel, explorant la superposition des mondes pour y trouver l'occasion d'une surprenante démonstration. Avec une excentricité furieusement british, les sept comédiens de Lewis Versus Alice – dont Rosemary Standley, chanteuse du groupe Moriarty – invitent le spectateur à se faire enfant exigeant, ou idiot magnifique, pour communier avec eux dans l'amour de la scène.